Aux portes des villes wallonnes, se trouvent encore de nombreux domaines agricoles de plusieurs dizaines d’hectares qui sont soumis à des pressions multiples et dont l’avenir est incertain. Ceux-ci participent au métabolisme de la ville et offrent de nombreux services environnementaux, paysagers, sociaux et économiques.
Faut-il attendre que l’agriculteur prenne sa retraite pour voir tout d’un coup un capital foncier changer de destination sans que les autorités publiques et les communautés locales puissent peser sur les usages et le devenir des services qui étaient rendus ? Si la question est des plus pertinentes pour les zones d’aménagement communal concerté, elle l’est aussi pour les terrains repris en zones agricoles qui, selon le repreneur, peuvent conduire à une intensification des pratiques agricoles à fort renfort d’amendements ou être convertis en grands domaines sans réelles activités agricoles.
Le devenir de ce capital foncier situé aux abords des villes constitue un enjeu important à différents égards. Il s’agit notamment de préserver ou de développer une agriculture de proximité mais aussi de permettre le développement d’autres fonctions telles que le développement de la nature aux abords des villes, l’éducation à l’environnement de la population citadine ou encore le développement d’un tourisme de proximité.
Cette recherche d'une année s’appuiera sur les études antérieures, notamment la recherche de la CPDT relative aux défis des espaces ruraux.
Elle a pour objectifs de mener une étude prospective des espaces agricoles périurbains, de proposer des pistes en vue de de pérenniser l’activité agricole tout en préservant l’environnement et en développant les rôles social et éducatif de ces espaces, d’évaluer les outils existants et de proposer des adaptations.
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